Cromimi - Primeiro Jogo de Griação de Animais Virtuais

Giniee : J'aime beaucoup . Le scénario est bien , de belles descriptions . Bravo !^^



A bientôt !

Dernière modification par Mylia45 (Le 01-03-2017 à 16h28)

Hello les filles !! ^^

Désolé de ne pas avoir pu poster plus tôt ..

Alors alors ..

Cromaniatittude

Je suis au chapitre 5 de Damoiselle. Je l'ai dévoré mais j'ai quelques questions. Je te les poserais si je ne trouve pas les réponses dans ta suite En tout cas bravo !

LPH

Jolie histoire ! Tu ne serais pas amoureuse toi ? ^^ C'est un peu rapide mais ça se comprend si tu écris qu'un chapitre ! Je trouve un peu dommage qu'il n'y ai pas de suite et que l'histoire ne soit pas un peu plus diluer si tu vois ce que je veux dire. Continu ainsi j'adore en tout cas !!

Giniie

Quelle texte magnifique ! Très bien écrit ! J'adore l'utilisation de termes scientifiques. J'attends la suite avec impatience !!


Mylia

Enfin la suite C'est super j'adore, mais elle est un peu courte non ? ^^
Quelques fautes mais une description vraiment très jolie !!
La suite .. ?


Quand à moi, eh bien, voici la suite, en espérant qu'elle vous plaira !!

-Tony ? Tony réveille toi !
J’ouvris les yeux.
J’étais allongé sur le lit de l’hôtel. Le visage inquiet de M était penché au dessus moi.
-Que se passe- t-il ? Tu dormais et puis d’un seul coup tu t’es mis à trembler. Tu vas bien ?
Je la regardais, je n’arrivais plus à bouger. La disparition, l’enlèvement, un mauvais rêve. Elle était en sécurité, tout près de moi. Elle me tenait la main. Mon dieu, j’ai eu tellement peur !
Je l’ai pris dans mes bras et l’ai serré fort. Je voulais que ce moment dure éternellement. La sensation de son corps contre le mien, la chaleur de sa peau, l’odeur de ses cheveux. Je pouvais presque entendre les battements de son cœur. Je l’aime comme un fou et.. je n’envisage pas ma vie sans elle. Cette réalité s’imposa à mon esprit. Je fermais les yeux, profitant juste de l’instant présent.
Je finis par la relâcher à regret. Elle dégagea une mèche de mon front d’un geste plein de tendresse, et prit mon visage entre ses mains. Ses yeux plongèrent au fond des miens comme si elle voulait lire au plus profond de moi.
Je ne sais pas ce qu’elle y a vu mais, quand elle me relâcha, son regard brilla d’une lueur étrange qui disparut aussi vite qu’elle était apparut.
Je l’attirais vers moi, elle posa sa tête sur mon torse et ferma les yeux.
Elle était épuisée, de lourds cernes bleutés alourdissaient son regard. Je me sentis coupable, elle avait veillé sur moi toute la nuit.
Je ne sais pas ce qu’elle ressent exactement pour moi, mais je pense sans me vanter que je compte beaucoup pour elle.
En tout cas, elle, elle compte beaucoup pour moi.
Mais.. je dois vous faire un aveu ! J’ai..hum.. profité de son sommeil. Elle dormait si paisiblement, on aurait dit un ange. Je n’ai pas pu résister à la tentation d’embrasser ses lèvres si douces. J’en ai encore des papillons dans le ventre !
J’espère de tout mon cœur qu’un beau jour, ce sera elle qui déposera un baiser sur ma bouche. Je ne sais pas ce que je ferais si elle tombait amoureuse d’un autre. Parfois je me dis que je ferais mieux de l’enfermer, pour qu’elle ne soit rien qu’à moi. Mais un oiseau en cage ne chante pas.
Je m’emporte un peu, la fille que j’aime est endormie sur mon torse, alors je devrais en profiter au maximum !
Elle s’est réveillée dans l’après midi, en papillonnant des cils et en s’étirant comme un chat.
Elle est si mignonne, je mourais d’envie de lui dire ce que je ressentais pour elle. Mais j’avais peur que cela brise notre amitié, ou qu’elle se sente acculée..
Pour notre dernier soir, je lui ai proposé d’aller au restaurant, histoire de finir en beauté ! Elle a accepté en riant.
-Et.. c’est un rendez-vous  ? Me demanda-t-elle timidement.
-Peut-être..
Elle me fit un grand sourire et partit dans sa chambre pour se préparer.
Pour  ma part, mon costume était déjà prêt, et cela grâce à une Maman prévoyante. C’est étrange de l’appeler Maman, elle qui est vient tout juste d’apparaître dans ma vie.. Mais bon, je suppose que même si elle n’a pas toujours était là, elle reste ma mère tout de même.
7h. Je l’attendais. Dans ma chemise blanche qui faisait ressortir mes épaules carrés et mon pantalon noir, j’étais plutôt élégant. Mais lorsqu’elle fit son entrée, je me sentis vraiment ridicule.
Elle était sublime ! Sa robe noire à manches courtes soulignait ses courbes et dévoilait de longues jambes dorées. Au moindre mouvement, le tissu vaporeux s’enroulait autour de ses cuisses. Je me retenais de baver tant elle était jolie.
De hauts talons la grandissaient et faisaient encore plus ressortir sa silhouette. Elle portait au poignet un bracelet fin blanc et doré, et ses ongles étaient peints en bleu pâle.
Elle avait relevé ses cheveux pour former un chignon qui tombait mollement sur sa nuque. Deux petites pierres brillaient à ses oreilles. Son regard était souligné par un trait de crayon cuivré, et de minuscules paillettes tombaient sur ses cils recourbés.
Sa bouche pulpeuse avait la couleur tendre des Tagadas, et sa peau, celle du miel ambré. Elle était un délice !
Mais aurais-je le droit de le gouter ? Ou le perdrais-je à jamais ?
Elle me regardait en souriant, les joues légèrement roses.
Je pense qu’elle avait fait tout cela pour me plaire, je ne l’avais jamais vu habillée ainsi. En parfait gentleman, je me suis avancé vers elle, j’ai attrapé sa main, et y ai déposé un baiser.  Sa peau sentait la vanille.
Elle est devenue nettement plus rouge, mais elle me sourit et me fit une petite révérence.
Puis bras dessus, bras dessous, nous nous sommes dirigés vers un petit bistrot, non loin de la Tour Eiffel.
Cette soirée fut magique ! La cuisine était délicieuse et M, d’excellente compagnie. Elle a rit à toutes mes blagues, même à celle du croissant qui se moque du pain au chocolat car il a de la merde au cul.
Bon, je reconnais que ce n’était pas la plus distingué, mais j’ai fait avec les moyens du bord pour la faire rire.
-J’ai passé la meilleure soirée de ma vie, m’avoua-t-elle au moment du dessert. Tout ça.. c’est vraiment parfait ! Je.. merci beaucoup Tony, j’ai passé une semaine de dingue, je ne pourrais jamais oublier tout ce qu’on a vécu, me dit-elle en baissant les yeux.
-Moi aussi j’ai passé une super semaine ! Paris avec toi, c’est le paradis ! Répondis-je en lui prenant la main.
Afin de prolonger cette délicieuse soirée, je lui proposai d’aller faire un petit tour.




On marchait sur le trottoir, tranquillement, lorsqu’un groupe de jeunes d’une vingtaine d’année passèrent devant nous en riant.  Ils sentaient l’alcool et la cigarette, et certains n’étaient pas tout frais.
L’un deux commença à draguer d’une manière tout à fait grotesque ma M. On se serait cru dans un film Américain c’était ridicule.
-Hé ma jolie ! Ca t’dirait de..hic.. v’nir boire un p’tit verre ‘vec nous ?
Mais elle m’attrapa par la main, et refusa poliment mais d’une voix déterminée.
-Non, je vous remercie. Bonne soirée !
La réponse ne lui plu visiblement pas.  Et des hués n’arrangèrent pas la situation. Il l’insulta de tous les noms.
Mais elle ne releva pas, et continua son chemin. J’étais fier d’elle ! Malgré son apparence fragile et son caractère timide, elle savait se montrer forte et courageuse !
Sauf que tout ne se passa pas si bien que ça et une ruade de coups me projeta à terre.
Réfléchis ! Vite !
Je pouvais en avoir 3, peut être même 4, mais pas tous. Ils étaient trop nombreux.
Je suis foutu. Bon, on arrête de se lamenter, si tu veux t’en sortir, il faut que tu chopes le chef de la bande. Si tu fais ça, les autres te laisseront tranquilles.
Alors que je me tentais de me relever pour affronter mes adversaires, M se jeta sur le type qui l’avait abordé et le frappa de toutes ses forces. Il perdit l’équilibre et chuta. Mais lorsqu’il se releva, une haine féroce brillait dans ses yeux. Il se rua sur elle et l’envoya par terre. D’un seul coup.
Elle resta au sol. Les yeux clos. Le visage pâle.
Je vis flou.
M.
Inanimée.
Du sang coulait de sa tête.
Je me suis jeté sur le mec. Violemment. Et je l’ai tabassé. Je n’entendais plus ses cris. Je ne voyais plus son visage qui disparaissait sous une couche de sang.
Je voyais M, inconsciente. J’entendais le bruit qu’avait fait sa tête lorsqu’elle heurta le sol.
Alors je frappais, sans retenue. J’avais mal aux phalanges. Mais je continuais. C’était une sorte de vague, de pulsion violente. Je devais frapper.
Puis je repris connaissance de ce qui m’entourait. Alors je le relâchai, et me précipita vers M.
Elle avait la peau glacée, et le sang continuait de couler. J’ai du m’y prendre à 3 reprises avant d’arriver à appeler les pompiers, mes mains tremblaient.
Ensuite, j’ai fait tout ce qu’il me disait.
-Respiration ?
-OK
-Rythme cardiaque ?
-OK
Je ne devais pas la bouger, juste lui parler, lui tenir la main, en attendant désespérément que ses doigts remuent.
L’ambulance arriva. Ils la mirent sur une civière. Et soudain elle se mit à bouger. Son corps était parcouru de convulsions.  Une machine bipa. Je lui tenais toujours la main, impuissant.
Le trajet fut court. A l’hôpital, on me sépara d’elle pour m’ausculter brièvement. Appart quelques égratignures, j’étais indemne. J’appelais ses parents, il fallait bien que quelqu’un les mette au courant. Silence de mort au téléphone, puis son père me rassura, ce n’est pas ta faute. Bien sur que si ça l’était, je n’avais pas su la protéger.
Ils arriveraient surement le lendemain dans la journée. J’étais seul dans la salle d’attente.
A un moment, la police passa me voir pour me demander plus de détails sur nos agresseurs. J’étais fatigué. Mais je répondis avec le plus de précisions possible.
2h du matin. Un homme avec une blouse verte sortit du bloc. Il se dirigea vers moi.
- Comment va-t-elle ?
- Son pronostic vital n’est pas engagé. Elle va s’en sortir avec au pire un hématome et quelques égratignures. Mais tu as bien fait d’agir rapidement, cela aurait pu être plus grave.
-Je peux la voir ?
-Les heures de visites sont terminés, alors dépêche toi. Je crois qu’elle s’est endormie.
- Merci.
Elle dormait quand je suis rentré. Sa peau était blanche, elle avait un gros pansement sur le front.
Je me suis assis sur une chaise à côté de son lit. Son visage était détendu. Le bruit régulier de l’électrocardiogramme me rassura sur son état.
Son pronostic vital n’est pas engagé. Elle va s’en sortir. Elle n’est pas en danger.
Je repense au moment où je l’ai vu tomber. Le monde a subitement arrêté de tourner. Je n’avais jamais fait preuve d’autant de brutalité. Je ne sais pas ce que je ferais si elle disparaissait.
Je voulais qu’elle se réveille, qu’elle ouvre les yeux. Je voulais qu’elle me reprenne la main pour ne plus la lâcher. Je voulais la voir rire. Je voulais qu’elle me rechante une chanson.
So open your eyes, and see
The way our horizons meet
And all of the lights will lead
And I know these scars will bleed
But both of our hearts believe
And all these stars will guide us home.
Je crois que c’est sa chanson préférée. Elle est toujours en train de chantonner la mélodie. En écoutant bien,  les paroles sont très belles. Et elles prennent leurs sens dans ma vie.
I can hear your heart
On the radio beat
They're playing Chasing Cars
And I thought of us
Back to the time,
You were lying next to me
I looked too close and fell in love
So I took your hand

Elle me regardait, un pâle sourire sur les lèvres. Sa voix était faible mais elle avait finit ma chanson. Elle m’avait entendue.
Des larmes qui ne demandaient qu’à couler brillaient dans ses yeux. Je la pris dans mes bras, elle pleura.
-Je..j’ai eu si peur ! Hoqueta-t-elle.
J’essayais de la réconforter comme je pouvais. Je voulais lui dire que j’étais désolé. Que tout était de ma faute. Qu’à partir de maintenant je ne faillirais plus. Que je la protégerai de tous les dangers. Mais les mots ne sortaient pas. J’avais était impuissant, et je l’étais encore !
Je la serrai plus fort contre moi, en me traitant intérieurement de tous les noms. Les calmants finirent par avoir raison d’elle. Elle s’endormit dans mes bras.
Du haut de ma chaise d’hôpital,  je pensais. Je sais, c’est stupide. Mais je pensais. A elle, à moi, à nous, au monde ! Je ne savais plus où donner de la tête ! Cet accident m’a fait comprendre une chose, c’est que malgré ce que beaucoup de gens disent, on n’a pas la vie devant nous.
La vie, c’est fragile, c’est comme un bouton de rose. Si tout se passe bien, la vie est belle, sinon, elle se flétrit. M aurait pu mourir. Elle serait partie sans que j’aie eu le temps de lui dire..
De lui dire quoi ?!  Que je l’aime comme un fou depuis le premier jour ? Le coup de foudre et le Grand Amour, ça n’existe que dans les films. Néanmoins, il fallait que je lui dise. Elle avait le droit de savoir, car après tout, c’est elle la principale concernée ! J’étais résolu à tout lui dire, mais seulement quand cela serait le bon moment.

Mathilde' : Tu as aussi vue celui juste avant ? Et oui , je le continuerai , je n'ai malheureusement pas eu le temps de faire plus long . ^^" Sinon , J'adore la suite de ton histoire ! ( Ah ! C'était un rêve ! ) Très émouvant comme toujours . J'adore !^^
Cromania' : Merci ! Pour les fautes , je suis désolée , c'est un don chez moi ... X) Pourrais-tu me signaler quelques fautes que j'ai put faire ?  Ensuite , Tu trouves que la suite ressemble à un rêve ? L'"oiseau" a un sens par rapport au collier mais je crois que ce n'est pas ça que tu voulais me dire . Pourrais-tu m'expliquer en quoi cela ressemble à un rêve ? ( Comme j'écris , je ne peut pas savoir exactement comment les autres vont interpréter mon texte .)Bref , merci de tes conseils !

Dernière modification par Mylia45 (Le 16-06-2015 à 17h06)

Mathilde > La suite ? Je ne fais pas de suite à un découpage de ma trilogie... De plus, tu ne sais pas de quoi ça parle donc ça va s'avérer compliqué (x Sinon merci.
Mylia45 > Tkx

Je poste le chapitre 3 ?

Giniee : Tkx ????

Mylia' > Thanks.
Alors ? Le chapitre 3 ?

Giniee : Ah ! D'accord ! ^^" Et oui , personnellement , j'aimerai bien voir le chapitre 3 .

Salut!
une poésie:

La goutte de pluie:
La goutte de pluie
Tombe, sans ses sœurs,
Au fond de mon cœur
J'ai perdu mon élu
Ma joie est versée
Dans un cœur brisé
Ce vent léger
Te donne envie de danser
Mais moi, je n'ai qu'une goutte de pluie
Au fond de mon cœur
Je n'ai plus de bonheur

Hola ! Tout d'abord merci Mylia *-* et merci Mathilde' ! C'est absolument et totalement vrai que la fin est trop rapide mais je ne savais plus vraiment quoi dire ^^" j'ai quelque peu bâclé le travail mais je ferais d'autres mini-histoires plus tard et promis, elles seront mieux !!

Mathilde >>> J'adoreeeeeeeee !!!!!! ♥♥

Lovetoile >>> J'aime bien, c'est léger et bien fait ! bravo !

Dernière modification par Laptitehermione (Le 17-06-2015 à 14h00)

lovetoile : J'aime bien , c'est léger , mignon . Super ! 
LPH : De rien ! *_*

La suite de mon livre arrivera cet aprem' .

Bon, voilà, c'est pas encore ça, ici je suis plus dans une intrigue du XXème siècle. En espérant que se soit un peu bien quand même ^^

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Il était une fois, un homme. Cet homme n'a jamais ne serait-ce que murmuré son prénom, sa silhouette était cachée par un épais manteau brun, si bien que l'on ne pouvait distinguer sa corpulence. Son visage était couvert par l'ombre de son chapeau haut-de-forme, jamais cet homme ne fût exposé à la lumière, de peur sûrement qu'une malheureuse personne ne le voit. Empreint d'une certaine timidité, l'homme ne parlait pas, ouvrant discrètement les lèvres pour respirer un peu, tant le froid mordait aux poumons en cette année 1959. L'inconnu était célèbre là où il passait, tout le monde le cherchait aux coins des rues, comme un trésor caché à leurs yeux. Le mystère est de bonne grâce, puisque l'on sait juste de lui qu'il suit une femme. Cette femme, si élégante soit-elle, à la peau de porcelaine et aux yeux d'un bleu profondément songeur, ne sait point qu'elle est épiée par cet homme, l'inconnu du soir. En effet, Miss Parters, dame crée par une main divine, à travail de secrétaire accomplie, elle se devait de changer souvent de ville afin de diriger les apprenties du métier. Tous les soirs disait-on, Miss Parters louait une petite chambre à l'hôtel du coin, quelque peu miteux et vieillot, ainsi soit-il. Tous les soirs disait-on, un homme emmitouflé dans un manteau marron traînait non-loin du logis de la Miss. Tous les soirs disait-on, cet homme campait au pied de la chambre de cette dame. L'hiver à cette période est rude, les ruelles si habituellement bondées par les beaux jours sont sourdes du silence qui règne en leurs pavés. Les cheminées laissaient échapper un brin de fumée, signe de vie humaine malgré la désertification de l'extérieur. Pourtant cet homme était toujours là, dehors, au pied de la chambre de madame. Il était flagrant qu'il essayait d'être discret, et pour sûr, il l'était ! Seul le son de sa respiration le trahissait. A chaque petit matin, l'homme déguerpissait avant que Miss Parters n'aille vadrouiller dans ses multiples lieux de travail. Et le soir, c'était toujours la même ronde qui se distinguait, un chassé-croisé sans fin. Un jour cependant, Miss Parters entendit un bruit étrange sur le pas de sa chambre louée pour la semaine. En ouvrant celle-ci, elle découvrit une infime traînée de sang. Inquiète, Miss alla chercher son manteau à poils synthétiques, qui néanmoins tenaient bien chaud, et s'arma de courage pour suivre la trace. Les mains dans ses larges poches, elle était à l'affût du moindre bruit suspect. En tournant vers une ruelle plus sombre que les autres, elle vit au loin quelque chose bouger. Elle titillait du doigt la crosse du  révolver, tenu bien au chaud dans l'énorme poche du manteau. Un gémissement incertain était étouffé à quelques mètres. Miss Parters avança encore, prête à en découdre maintenant qu'elle tenait pleinement et avec assurance son arme. Soudain, elle vit le corps d'un homme, en manteau épais, et avec un chapeau haut-de-forme criblé de trous de balle. Elle se précipita vers lui et le dégagea de sa position. L'homme était ensanglanté, tous simplement déformé par les tâches écarlates. Méconnaissable. En voulant le ranimer, même si tout espoir paraissait mince, Miss Parters toucha une matière qui n'était pas du sang ou un vêtement, seulement du papier. Elle prit le morceau et vit tout de suite : "Mon amour, ma femme, ma vie"

Miss Parters comprit.

Dernière modification par Laptitehermione (Le 17-06-2015 à 15h28)

super mais un peu flippant^^

Coucou !

La suite ! ♫♪

[SUPPRIME]

A bientôt !

Ps : Je commenterai vos créations dans mon prochain message .

Dernière modification par Mylia45 (Le 01-03-2017 à 16h30)

NINIA Di OMBRA
La menace d’Anakhell




Pré
lude

Je me présente Nina et j’ai 8ans. J’habite à Mâcon et mon école c’est l’Annexe. Dans mon école, j’ai 2 amies : Elisa et Flore. Elles ont 9 ans. Ont aime bien jouer aux elfes et à la nymphe. Un jour de novembre, lorsque je m’aprettai à aller au lit, je vis une ombre qui me dit :
-    je suis ta mère la reine des ombres. Viens…
C’était très étrange car je la suivi comme si j’étais habituée. Nous descendîmes au plus profond de la Terre. On arriva dans une pièce ou plusieurs personnes étaient assises autour d’une table. Sans jamais ne les avoir vus, je les connaissais. Mon père : le maître des Ténèbres, ma tante : la Dame du Manoir…Mon regard se posa sur un garçon de mon âge nommé Arthur…Je sortis mon appareil photo et pris ma « maman ». Voici la photo :
Elle me dit « rentre Ninia »Je n’us pas le temps de répondre que  je fus dans mon lit. Ce n’était qu’un rêve ? Pas le temps de plus réfléchir, maman arriva pour me lever. Je lui demandais « maman, était-ce toi hier soir ? » Elle bafouilla comme si elle savait et qu’elle ne voulait pas en parler. Je regardais ma mère avant de lui murmurer « avoue » 


Je savais
Qu’elle savait
=
Elle mentait …








Chapitre 1


Révélation





J’eus du mal à me réveiller ce matin là : plein de chose me tourmentaient. J’aurais volontiers forcé ma mère à avouer. A  ce moment net et précis, elle arriva. Et parla.
-    « Nina, Ninia devrai-je t’appeler ! Tu-es-une-nymphe. Tu es ma fille nymphique. Quand à moi… »Elle marqua un temps d’arrêt et inspira un bon coup. Sa voix étais grave, suave, bizarre. Puis elle reprit, toujours avec la même intensité dans la voix « Moi je suis la reine des ombres, maîtresse de la gentille méchanceté, amie de la mort et de ses allier. Moi Ninia, je suis celle qui gouverne sur Ombrissia. Maintenant, il est de ton devoir d’apprendre, d’apprendre les cartes  du monde magique, l’histoire de ton monde et surtout, tes pouvoirs…Aujourd’hui, tu n’iras pas à l’école mais tu apprendras ce que tu dois savoir »Ouah lala ! J’allais apprendre, c’était bien beau mais, quoi ? La reine m’emmena derrière le canapé du salon, c’est la que je vis une encoche. Maman l’ouvrit et…Surprise il y avait dans ce minuscule trous un énorme salon dans lequel se trouvait une bonne centaine de personnes qui faisaient  apparaître des boules d’ombres, et pleins de choses encore que je ne saurais citer ! De son coté, ma mère semblais toute à fait à l’aise ! Elle m’emmena dans une salle (encore !) ou se trouvaient 5 bancs couverts de poudre dorée. Il y avait 5 personnes. Maman m’expliqua qui étais les gens, enfin  surement par télépathie car, je n’entendis que sa voix résonner dans ma tête. Je dis « télépathie » car j’en avais appris le sens il y avait peu.  Bref, dans cette salle se trouvait : Mister Daveombra, Mademoiselle Touténébrice, Master Typhiques, Madame Ombrasse et pour finir une fille à l’air décider mais amicale, Ténèbriss. C’était… Merveilleusement magique. D’ailleurs, je ne vis pas le jeune homme du « rêve ». Je me demandais bien ou avait-il put bien passer. Je fut sortie de mes pensée lorsque maman s’écria « Ah !! Engea Ford de touribasse ! Enfin ! j’ai failli t’attendre, ma vielle ! Alors ? Des nouvelles d’Ombrissia ? » Cette dame devait surement une espèce de rapporteuse sur tout le pays. Elle prit parole.-Hélas majesté, le bon vieux (vieux de 10 ans seulement !)Artur de Salvador à été kidnappé…Mince alors, moi qui voulais le revoir par cette occasion ! Enfin, c’était imprévu ! Ma mère prit place sur l’esplanade du salon, par instinct, je la suivis. Elle annonçât aux personnes présentes ce petit discourt contenant pour elle et pour moi une grande importance. «rapporteurs, rapporteuses ! Aujourd’hui, la princesse d’Ombrissia se trouve à mes côtés. »Ces phrases eurent beaucoup de succès. «  mais, sachez que notre bien aimé conte, Artur de Salvador a été kidnappé. »Le silence se fît bien vite. Puis des murmures résonnèrent dans la salle, ensuite des chuchotements et très vite, un énorme brouhaha se fit entendre. Maman calma la foule. « Allons, allons ! L’heure des réjouissances a sonné. Devant vos yeux la princesse de Fusiofeu est présente ainsi que son amie la petite reine de Cristglace !!! »Tout le monde était aux anges ! Mais moi, ces deux là, je les avais reconnue et elles aussi apparemment. Les 2 elfes vinrent m’embrasser, et nous nous dîmes en cœur «  Tiens ! mais que fais- tu là ? » Nous avions toutes un accent bizarre!  Evidement, nous l’avions toutes remarqué. Quoi que, nous parlons d’accent semblable très différent. Celui de mon amie de Cristglace était plutôt lisse. En voici la preuve, elle me dit. »
-    Bonjour Nina, je suis heureuse de te revoir ! Au fait, as-tu entendu parlé de la disparition d’un certain « Artur de Salvador » ? Si j’en avais entendus parler ? Quelle question ! 1 : il habitait mon monde et 2 : je l’aimais ! Je me hâtai de lui répondre. 
-    Oh que oui, je le connais bien ce gars là ! Il est presque chou…J’ai été malheureuse d’entendre sa disparition en mes oreilles ! Mon accent, lui, était plutôt sombre. Je roulais presque les R tout zozotant les S   . Mon amie Elisa prit la parole.
-    Alors, cop ! y parait que tu t’appelle Ninia maintenant ? Ravie de le savoir ! Puis nous nous mîmes à discuter.
-     J’ai été très contente lors de votre arrivée ! Au fait, pourquoi êtes-vous là ?
-    C’est tout simplement pour t’aider à sauver le (enfin les) mondes !
-    Pas les mondes Aéliss, les dieux !
-    Les dieux ? Qui sont-ils ?
-     Ah ! Mais tu n’as pas encore commencé tes études ! Il fallait prévenir.         
Pendant ce temps, maman discutait avec des amis et fini par monté sur l’estrade ou nous bavardions. Elle nous interpela.
«Ninia ! C’est l’heure des cours histoire-géo ! Suis- moi, vous autre vous pouvez l’accompagner
Sur ce, maman m’emmena dans une pièce (encore ?) et je fis connaissance de ma nouvelle professeure d’hist.-géo : Mademoiselle Ténébristoie, Hérlène Ténébristoie. Le cours commença donc.
« Alors Ninia, à ton avis, qu’esqu’un Dieux ? »Je réfléchie un instant puis répondis à tout hasard : « Un Dieux es une personne magique ayant été choisi par un tout-puissant. Elle possède des pouvoirs très développé et il est dur de la battre. »La professeure me répondit. « Bravissimo Ninia ! Tu es dotée d’une grande connaissance ! Ou as-tu appris toute ces choses ? »Ou les avais-je apprises ? Mais ce n’était que du hasard ! Elle reprit et une grande discussion débuta.
-    Que le cours commence ! Pour débuter, les Dieux vivent à la Citée d’Olympe. Ils ont chacun une mission que leur a donnée la Toute-Suprême. Dison, le dieu Néanbull a comme mission de veiller à ce que tous les poissons vivent en paix. Il fait parti des petit Dieu contrairement à la Déesse Aube, chargée de construire et de détruire les mondes s’ils sont mauvais. Elle est toujours accompagnée du Dieu Crépuscule, ayant les mêmes pouvoirs.
-    Combien y a-t-il de Dieux ?
-    26, mais un 27ème aimerai en être un !
-    Mais pourquoi ne le chassons pas ? Il est surement interdit de se nommer Dieux si la toute-Suprême ne nous choisis pas !
-     Nous ne pouvons rien faire tant que Calendrèss n’aura pas décidé du sort de cette personne.
-    Calendrèss ? Qui est-il ?
-    Calendrèss est un conseiller-représentant de la Toute-Suprême.
-    Je comprends ! Dîtes, voulez-vous m’aider à sauver les Dieux et leur maîtresse…
-    Je le jure sur la tête des troupes de votre mère, Ninia. Car par mille salles lumineuses, c’est un honneur.
J’espérais franchement que mes amies allaient accepter de m’aider, car, sans elles, je serais dans un combat peu loyal ! Il était l’heure que je me…Couche. Il était exactement 14 heures du soir et, demain, mon réveil sonnera à 3h. Il n’aurait pas fallut que je sois en retard pour mon emplois du temps !

la suite, pour plus tard


Edit modo: le flood ( plusieurs messages à la suite est interdit , utilise la fonction " modifier " ) , merci

Nima > Belle imagination, beau contexte mais les maladresses s'accumulent et ça alourdit ton texte. Je trouve aussi que tu vas trop vite, par exemple quand la mère de Ninia lui annonce sa véritable nature. Elle devrait le faire plus en douceur, avec plus de tact. Ensuite, tu répètes des choses inutiles et qui, elles aussi, ralentissent la lecture.
J'ai beaucoup de choses à dire seulement je dois m'en aller.
9 kisses

Chapitre 3 :


-Maman ! appelai-je.



   Je traversai la pièce principale les yeux grands ouverts. En voyant les meubles sens dessus dessous, je compris que quelque chose s'était passé pendant mon absence. Quelque chose de grave car du sang gouttait sur le sol. J'allai à pas de loup dans la chambre, l'estomac liquefié et qui se tordait dans tous les sens.



   Je vis ma mère affalée sur le sol jonché de bouts de verre au milieu d'une immense flaque de sang noir, un couteau enfoncé dans son ventre.



   J'émis un cri étouffé puis me précipitai sur elle. Je la pris par les épaules et la secouai violemment dans l'espoir qu'elle se réveille. Un couteau n'aurait pas pu la tuer. Impossible.



-Maman ! m'égosillai-je. Maman !



   Elle ne réagit pas. Elle restait roide et sans mouvements. Je me relevai en hâte apercevant une jambe dans l'entrebaillement de la porte. Je me précipitai dessus, reconnaissant les chaussures de mon père. Il est lui aussi barbouillé de sang. Du sang qui n'était pas le sien. Puis je vis un visage poupin baigné de larmes en face de moi : Audrey-Anne, ma soeur. Elle avait les mains tout écorchées et le visage recouvert de plaies circulaires. Dès qu'elle me vit, elle s'effondra mais je fus là pour la prendre dans mes bras. Nous tombâmes ensemble sur le sol, agitées de soubresauts incontrôbales. Une écume rougeâtre moussait ses lèvres.



   Audrey-Anne prit la main glacialede notre père et la serra de toutes ses forces. Elle y déposa un baiser avant de retomber dans une vague de souffrance immense. Je la serrai contre moi. Elle pleura comme jamais. Ses sanglots douloureux envahirent la salle en accentuanr les échos de sa grande tristesse.



   Dehors, mes frères se battaient contre des Rusalkis. Ils en descendirent plusieurs à coups de pistolets. Il y eut des giclées de sang, des cris horribles, des ripostes et surtout des morts. Alexi lâcha son arme quand elle fut vide et attrapa une Rusalkis par le col et la cogna si fort qu'elle tomba à terre. Puis il s'accroupit près d'elle et se mit à la rouer de coups. Je n'aurais pas su dire lequel des deux criait le plus fort mais je savais que mon frère déversait toute sa rage sur la jeune femme. Celle qui avait tué nos parents. Il prit sa gorge des deux mains et serra très fort. Elle fut prise de convulsions et commençait à mourir, lentement mais sûrement. Mais un autre Rusalkis vint l'arracher à elle. Enragé, il frappait encore dans le vide. Alexi se débattit pour se dégager de l'emprise de l'ennemi. Malheureusement, rien n'y faisait et la Rusalkis rousse s'en alla en lançant un dernier regard hautain à mon frère. Elle essuya le sang qui lui coulait du nez et s'éclipsa en direction de ses Contrées.


   Je me réveillai en sursaut, inspirant une profonde goulée d'air. Une main douce et rassurant s'empara de la mienne. Mon frère passa un torchon sec sur mon front pour enlever la sueur qui coulait.





   Formuler la phrase fut difficile mais j'y parvins tout-de-même :



-Quelle heure est-il ?



-Six heures du matin.



  Je me redressai mais Ron-Derrick me rallongea.



-Laisse-moi ! J'ai besoin d'air.



   Les mots sortirent tels des piques.



   J'étais peu encline à ce genre d'humour mais il me tendit mon inhalateur. Je pris une gorgée et le reposai sur mon chevet.



-Je n'ai plus trois ans. Si je veux sortir de ma chambre, tu ne peux pas m'en empêcher.



-Oh si ! Je peux. Ce n'est pas parce que je n'ai pas envie que tu sortes mais parce que je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose pendant que tu es dehors.



-Mais de quoi tu parles ? lâchai-je, tentant une seconde fois de quitter mon lit.



-Je parle de ta transformation.



-Quoi ? Qu'y a-t-il ?



-Tu es presque une vraie Tyunes et les derniers détailes sont souvent les plus douloureux.



   J'avais le souffle haché, je pris une deuxième bouffée d'inhalateur.



   Les grands yeux limpides de mon frères me fixaient avec insistance. La lumière translucide mais intact des lampadaires de dehors attirèrent mon attention. L'un d'eux grésillait et je pouvais entendre le bruit qui émanait de l'ampoule. Je me concentrai et vis un ballet de particules de poussières en suspension sur mon bureau. Mon regard fit la navette des yeux de mon frère à maison en briques délabrée d'en face. Je pus les petites fourmi se glisser entre chaque fissure et même l'eau de la goutière suinter le long du tuyeau. Je réfrénai mes questions pourtant un fatras de pensées parcouraient mon cerveau mais pour une fois, je me contins. Je me terrai dans le mutisme. Le chagrin revint lorsque je repensai à mon cauchemar. Je pus retenir mon silence mais pas mes larmes. Je repensai à toutes ces horreurs qui avaient jalonné ma nuit. Voyant mes yeux se bouffir de larmes, Ron me prit dans ses bras.



-Qu'est-ce que je t'avais dit ? C'est douloureux. Tous tes souvenirs te reviennent en mémoire et tes sentiments s'exacerbent.



-Ta haine des Rusalkis doit être tellement véhémente, sanglotai-je.



   Ses lèvres restaient scellées mais je sentis aux battements de son coeur qu'il bouillonnait.



-Elle l'est, dit-il d'une voix raffermie.



   Je le lâchai, essuyant mes dernières larmes de Tyunes. Le T-shirt de mon frère était mouillé de cercles noirs.



-À cette heure si, la ville dort encore dans ses cocons obscurs.



   Je me levai sur des jambes malhabiles, les yeux humidifiés et les lèvres sèches. Je descendis au rez-de-chaussée et m'enfermai dans la salle-de-bains. Je pris dans le tiroir une boîte de cotons. Je le passai sous l'eau puis sur mon visage. Je remarquai subitement un changement : mes joues étaient plus creusées que la veille, mes dents plus blanches et mes cheveux plus soyeux. Même s'ils étaient très courts, je pus le constater au toucher. Mes joues n'étaient plus marbrées de bleus et ma peau plus froide. Mon inhalateur n'avait plus la même utilité qu'avant. J'étais fortement asmathique autrefois mais maintenant, plus autant. J'ouvris la fenêtre et vis un garçon au visage lunaire et aux joues roses qui me regardait d'un air penaud. Il posa le tournevis qu'il avait dans la main et me fit signe de le rejoindre. Je sortis de la pièce en hâte mais mon frère m'attrapa le coude.



-Où tu vas ?



-Voir Peter.



-Tu ne sors pas tant que tu n'as pas mangé quelque chose. Tu as besoin de forces.



-Alors demande à Peter de rentrer.



Avant que celui-ci n'ait le temps d'ouvrir la porte, mon ami sonna.



   Je m'assis sur une chaise et prit une pomme. Mon frère, laissant entrer Peter, me demanda de regarder dans le dernier tiroir du réfrégirateur. Je l'ouvris et vis une trentaine de poches de sang noir avec marqué "Sang de corbeau pour Tyunes", "Sang de cygne" et "Sang de crocodile".



-Laquelle dois-je prendre ?



-Tu prends la poche de sang de cygne.



   J'en pris une et déchirai l'ouverture avec plus de rage que nécessaire. Je versai le contenu dans un gobelet en acier.



-Le corbeau renforce, le cygne nourrit et le crocodile affaiblit, dit Ron-Derrick



   Peter vint près de moi et fit la grimace en voyant la substance écoeurante.



-Pourquoi vous êtes obligé de boire ça pour vous nourir ?



-Au lieu de manger, on boit, lui expliqua mon frère. Ce sang nous apporte une quatité importante de vitamines et de protéines. C'est ce qui nous permet de tenir presque trois jours sans rien avaler d'autre.



   J'humectai mes lèvres. Elles avaient déjà un goût de sang. Je bus une gorgée hésitante puis une deuxième plus goulue. Je finis tout le verre en un temps record. Finalement, ce n'était pas si mauvais.



-Bon ! Tu viens ? Maintenant que tu as repris des forces.



-Peter, laisse-la...



-Non. C'est bon. Je peux sortir.



   Encore une fois de plus, mes mots étaient sortis comme d'une sarbacane. Trop vite et trop fort.



   Je filai dans ma chambre pour me changer et redescendis.



   Dehors, je tressaillis quand je vis le regard aiguisé de Jackson pointé sur moi comme un fusil. Ses sourcils arqués évoquaient les ailes d'un aigles. Il portait un médaillon rutilant en or massif. Mes lèvres se tordirent un rictus qui n'avait pas grand-chose d'un sourire.



-J'ai demandé à William de venir ! Mais visiblement les Lawrens ne brillent pas par leur ponctualité.



   Et les Dewitt ne brillent pas par leur politesse.




   Un silence sculptural s'installa entre nous deux comme si c'était la première fois que nous nous voyions.



   Soudain, j'entendis un cri s'élever derrière nous. William arriva en courant. Il était recouvert de pansements. Quand il fut près de nous, il s'arrêta un moment pour reprendre son souffle.



-Désolé les gars, j'étais en train de perdre mon sang.



   En effet, les pansements étaient tout rouge.



-Olalalala, fit Peter. Tu fais la vidange ou quoi ?



   Je souris.



-Haha, très drôle. Bon, malgré mon piteux état, je suis quand-même venu avec les armes de mon arrière-grand-père. C'est mon père qui me les a donné lors de mon dernier anniversaire.



-Wa ! C'est dément ! Mais tu n'as pas d'armes à fléchettes ? Les soldats de l'armée de Geronimo en ont. En plus ton père était militaire.



-Oui et bah moi je ne suis pas un soldat. Et si tu veux mon avis, il serait préférable de s'entraîner avec de vraies armes pour se rendre compte du danger. On ne joue avec ça.



   Il avait raison ; je m'entraînai toujours avec de vraies armes mais parce que je savais qu'en tant que Tyunes, elle ne me tuerait pas.



-Peut-être qu'on doit apprendre à Peter la défense physique. Une arme peut facilement le tuer tandis que moi, non.



-OK. On va commencer avec un entraînement exclusivement physique. Diane, tu commences ? Je vois que tu as déjà tes protections.



   J'observai mes mains. La peau de serpent était toujours solidement accrochée. Je voulus lancer un regard à Jackson mais je ne le vis pas.



-Diane, mets-toi devant moi, je vais faire la démonstration. N'aie pas peur de me frapper quand je te le dis, ou même quand je ne te le dis pas.



  Frapper William était pour moi impossible. Ou trop compliqué.



-J'ai longtemps reçu des leçons de combat venant de mon père et il y a trois techniques qui en ressortent fortement. Premièrement, ne jamais attendre que l'autre me frappe, j'anticipe. La technique longue est très utile quand on voit l'ennemi arriver de loin. Cette technique constitue un mouvement de grande distance.



  À quelques centimètres de moi, il balança son pied dans mon ventre. Je chancelai, n'ayant pas vu le coup arriver.



-Ensuite, la technique du bouclier.



   Il me prit par le visage d'une main, me tordit légèrement le cou et de l'autre il me retint par l'épaule. Il me mit en avant puis me jeta en arrière en me donnant plusieurs coups de pieds dans le dos.



-Cassage ! Pour finir, jamais les mains n'importe où. On les garde à proximité du visage comme ça, si jamais quelqu'un arrive, on a une protection et on peut se défendre. Peter ! Tu veux essayer ?



-Avec plaisir !



   Je restai devant lui mais n'attendis pas qu'il frappe le premier, comme l'avait dis le conseil numéro un. J'anticipai. Je me rapprochai de lui en faisant semblant de vouloir lui serrer la main. Quand il tendit la sienne, j'en profitai pour lui décocher un coup de genou dans les parties. Il tomba au sol. Je continuai et le frappai au ventre. Je m'arrêtai quand il ne pouvait plus contrattaquer.



-Vous croyez que c'est en commençant par un combat qu'on va apprendre au petit les techniques ?



   Je me retournai.



-Excusez-moi, vous êtes ? demanda William d'un ton hautain.



-Moi, c'est Jackson. Et je peux vous apprendre beaucoup plus que ce que vous savez.

Hello ^^

Mylia

Et oui, c'était un rêve, SURPRISE  !! ^^
Comme toujours, j'adore !! J'aime ton style, ton histoire.. Ton personnage est attachant. La suite ?

Giniie

J'ai lu tes autres posts, il me semblait pourtant avoir comprit. Je te demandais juste quand est ce que tu allais publier la "suite", enfin voila ..

Lovetoile

Ton poème est chou. Un thème mignon ^^ Cependant attention aux rimes mais j'aime beaucoup !!

LPH

Elle a comprit quoooooooi ? ^^
J'espère qu'il y a une suite !!
Attention à la répétition de "l'homme", même si tu veux insister sur le mot, attention à ne pas trop le faire ..
Mais j'aime beaucoup, du suspense, un beau début
J'attends la suite

Mouchette

J'avais lu ton histoire dans le topique Histoire d'horreurs.
Ton poème correspond, les rimes sont bien trouvées.. Mais je n'aime pas trop la rime "tu flippes", après c'est personnelle !! Continu comme ça !!

Nima

Une belle idée ! J'aime bien, tu as de l'imagination ! Mais je pense que ton histoire "accrocherait" plus si tu avais plus "étalé" tes informations principales (Nymphe, révélations...). Tu aurais également pu jouer avec la façon dont Ninia découvre ses origines. Mais j'aime bien et je lirais ta suite avec plaisir !!
 

Dernière modification par Mathilde-Shotokan (Le 18-06-2015 à 20h53)

Voilà la suite donc. (plus haut)

Coucou !

Mouchette : Un très beau poème . Je n'aime pas trop certaine rimes , mais bon , c'est mon avis .^^ Continue comme ça , c'est une très bonne idée de thème et c'est agréable à lire !

Nima : Un beau texte inventif . Malheureusement , il y a pleins de petites fautes de grammaire , de vocabulaire ...Et puis , je trouve que le " pilier principal de l'histoire" ( révélations , Nymphes ...) arrive un peu trop vite et que tu ne décris pas assez ton personnage ( caractère , physique ). Cela reste tout de même un joli texte ! Continue comme ça ! ^-^ J' attend la suite avec impatience !

Giniee : Je n'ai pas suivit tout les chapitres , mais j'aime bien celui-ci !^^ J'adore l'histoire mais il y a juste une chose qui me dérange que je ne saurai nommer . Bravo , bravo , bravo !!!

Dernière modification par Mylia45 (Le 22-06-2015 à 08h58)

Mylia > Qu'est-ce ? Si un truc te dérange, tu as des ressentis. C'est une histoire peu courante, c'est ça qui doit choquer (x

Autre texte (narrateur ; heren)

-Vous pensez réellement que Kenan est mort ? demanda Heren.   

-Je n'en ai aucune idée, dit Denise en buvant son verre d'eau.   

  Ignorant totalement la question, je me mis à penser au plaisir que procurait le fait de manger autre chose que des lapins ou des moutons.   

-Parce que Stephen n'est pas apparu une seule fois depuis notre arrivée, pourtant il est au pouvoir.   

-Alejandro est sa main.   

-Certes, mais ça ne lui donne pas la possibilité de prendre les décisions à sa place.   

-C'est Diane-Kathleen qui les prend à présent. Maintenant qu'elle a libéré un peuple sous-marin, tous les habitants se tournent vers elle.   

-Parce qu'elle a mit fin à la dictature.   

-Pas seulement. Elle a aussi demandé de l'aide aux Estroyens pour reconstruire la ville. À croire que c'est elle qui gouverne maintenant...   

-Elle en serait parfaitement capable.   

-Mmh... À ta place, je n'en dirais pas autant.   

-Vraiment ? Je vais te rafraîchir la mémoire ; elle a échappé à son exécution quand elle avait notre ami dans d'autres Contrées, elle a sauvé Eleanor lorsqu'elle a fait la même erreur, elle a dompté Graes, elle nous a libéré de la forteresse il y a presque un an, elle a exécuté des centaines de soldats humains pour nous protéger.   

-Oui, seulement tu oublies assez vite le jour où elle s'est précipitée au-devant du danger, sans protection, sans personne pour l'escorter, dans la réserve d'armes de la Clémente, le jour où elle nous a menti pour stopper les soldats de Geronimo, le jour où elle a tué Damon. C'est une Tyunes ! Les Rusalkis ne voudront jamais la voir sur le trône même s'il n'y a plus de guerre entre espèces.   

  J'écoutai la conversation qui prenait un mauvais tournant, sans m'incruster.   

-Elle aime celui qui a tué tes parents. Et toi, tu vas rester les bras croisés à la laisser grignoter du terrain vers trône que tout le monde ambitionne ?   

-Je n'ai jamais dit ça, objecta-t-il sèchement. C'est juste que je sais qu'elle en est capable, et je sais aussi qu'au fond de toi, tu es du même avis que moi.   

-Ça ne me surprend pas plus que ça que tu puisses penser ça. Parce que de toute façon, tu as toujours raison et tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez. Est-ce que je dois te rappeler la fois où tu as couru droit vers ta mort en essayant d'échapper aux soldats quand ils allaient nous enfermer dans la forteresse ?   

-Ne commence pas à me rejeter mes erreurs dans la figure. Je n'ai pas besoin de rabrouement pour reconnaître mes tords, surtout venant de ta part.   

  Il se leva, alla payer l'addition à la caisse et quitta la salle, en furie.   

-Se casser pour être sûr d'avoir le dernier mot ! s'exclama Denise en me regardant avec de grands yeux. J'hallucine.   

  Cette fois, je me permis de prendre la parole :   

-Et douter du potentiel d'une jeune fille alors qu'elle a tué plusieurs personnes pour nous protéger, tu appelles ça comment ?   

  Sur ce point là, j'étais parfaitement d'accord avec Heren.

Giniee : Non , je ne crois pas que c'est ça .C'est plutôt ... Je sais pas ! X)

Quelques petits poèmes :

( Celui ci est sur le thème des ananas , je l'ai fait sur demande de ma petite soeur ) Il est court , je vous l'accorde ( fait en 2 min ).

Ananas

Feuilles déployées  ,                                         
semblables aux palmiers  ,                               
Peau rugueuse  ,                                             
Langue heureuse .   

Poème fait en classe . Il s'agit d'un contre-blason ( un blason est un poème qui met en valeur quelqu'un , et le contre-blason c'est l'inverse )

Vos petits yeux se défilant ,
Sur votre visage ,
reflétant votre âge ,
Sillons creusés par le temps .

Une peau guère pâle ,
Que l'on ne regarde plus ,
Vous ne possédait point de vertus .
Une laideur animale .

Guenon ,
Vos formes , il vous faut me croire ,
On pourrait les qualifier de poire .
Tel est votre surnom .

Mylia' > Donc ça ne te dérange pas plus que ça si tu ne sais pas le qualifier.

Giniee a écrit :

Autre texte (narrateur ; heren)

-Vous pensez réellement que Kenan est mort ? demanda Heren.   

-Je n'en ai aucune idée, dit Denise en buvant son verre d'eau.   

  Ignorant totalement la question, je me mis à penser au plaisir que procurait le fait de manger autre chose que des lapins ou des moutons.   

-Parce que Stephen n'est pas apparu une seule fois depuis notre arrivée, pourtant il est au pouvoir.   

-Alejandro est sa main.   

-Certes, mais ça ne lui donne pas la possibilité de prendre les décisions à sa place.   

-C'est Diane-Kathleen qui les prend à présent. Maintenant qu'elle a libéré un peuple sous-marin, tous les habitants se tournent vers elle.   

-Parce qu'elle a mit fin à la dictature.   

-Pas seulement. Elle a aussi demandé de l'aide aux Estroyens pour reconstruire la ville. À croire que c'est elle qui gouverne maintenant...   

-Elle en serait parfaitement capable.   

-Mmh... À ta place, je n'en dirais pas autant.   

-Vraiment ? Je vais te rafraîchir la mémoire ; elle a échappé à son exécution quand elle avait notre ami dans d'autres Contrées, elle a sauvé Eleanor lorsqu'elle a fait la même erreur, elle a dompté Graes, elle nous a libéré de la forteresse il y a presque un an, elle a exécuté des centaines de soldats humains pour nous protéger.   

-Oui, seulement tu oublies assez vite le jour où elle s'est précipitée au-devant du danger, sans protection, sans personne pour l'escorter, dans la réserve d'armes de la Clémente, le jour où elle nous a menti pour stopper les soldats de Geronimo, le jour où elle a tué Damon. C'est une Tyunes ! Les Rusalkis ne voudront jamais la voir sur le trône même s'il n'y a plus de guerre entre espèces.   

  J'écoutai la conversation qui prenait un mauvais tournant, sans m'incruster.   

-Elle aime celui qui a tué tes parents. Et toi, tu vas rester les bras croisés à la laisser grignoter du terrain vers trône que tout le monde ambitionne ?   

-Je n'ai jamais dit ça, objecta-t-il sèchement. C'est juste que je sais qu'elle en est capable, et je sais aussi qu'au fond de toi, tu es du même avis que moi.   

-Ça ne me surprend pas plus que ça que tu puisses penser ça. Parce que de toute façon, tu as toujours raison et tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez. Est-ce que je dois te rappeler la fois où tu as couru droit vers ta mort en essayant d'échapper aux soldats quand ils allaient nous enfermer dans la forteresse ?   

-Ne commence pas à me rejeter mes erreurs dans la figure. Je n'ai pas besoin de rabrouement pour reconnaître mes tords, surtout venant de ta part.   

  Il se leva, alla payer l'addition à la caisse et quitta la salle, en furie.   

-Se casser pour être sûr d'avoir le dernier mot ! s'exclama Denise en me regardant avec de grands yeux. J'hallucine.   

  Cette fois, je me permis de prendre la parole :   

-Et douter du potentiel d'une jeune fille alors qu'elle a tué plusieurs personnes pour nous protéger, tu appelles ça comment ?   

  Sur ce point là, j'étais parfaitement d'accord avec Heren.

Giniee : Oui !^^ Ton texte est magnifique , alors cette " petite chose " ne pourrait jamais le gâcher ! :')



Voili , voilou , A bientôt !^-^

Dernière modification par Mylia45 (Le 01-03-2017 à 16h32)